Cette étude d’une équipe de l’Université de l'Alabama à Birmingham rappelle l’importance de l’environnement de vie sur le bien-être et l’humeur. Elle constate que quelques parcs, en ville, peuvent rendre les citadins plus heureux, même si ceux-ci préfèrent une simple promenade à la pratique de l’exercice. Selon ces conclusions présentées dans l’International Journal of Environmental Health Research, 20 petites minutes passées au parc apportent déjà un sentiment de bonheur.
Ces chercheurs spécialisés en ergothérapie rappellent l’importance des espaces verts en ville pour permettre aux habitants de renouer avec la nature et de participer à des activités de plein air. Le contact avec l'environnement naturel et la participation à des activités sociales et récréatives dans les parcs, sont bénéfiques à la santé physique et mentale, favorables à la réduction du stress et à la récupération de l’épuisement et de la fatigue mentale. Le projet de départ, explique l’auteur principal, Hon K. Yuen, professeur au département d'ergothérapie de l’Université, était de valider les conclusions de précédentes recherches, suggérant les bénéfices d’espaces verts en ville sur le bien-être émotionnel.
L’étude a été menée auprès de 94 adultes visitant 3 parcs urbains. Ces visiteurs ont évalué leur bien-être avant et après leur visite du parc.
L’étude confirme ainsi une amélioration du bien-être émotionnel après la visite du parc, mais sans effet particulier, sur ce bien-être, des niveaux d'activité physique. En revanche, le temps qu’on y passe semble directement impacter les niveaux de bien-être.
« Tout le monde pourrait bénéficier du temps passé dans un parc même en cas d’incapacité physique ». Certes, ces résultats ne sont pas surprenants mais dans un contexte où la pression sur les espaces verts augmente en milieu urbain, de nouvelles preuves sur les bénéfices des espaces verts en ville ne sont jamais inutiles.
Source: International Journal of Environmental Health Research 13 Feb 2019 DOI : 10.1080/09603123.2019.1577368 Factors associated with changes in subjective well-being immediately after urban park visit
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