Réduire l'incontinence urinaire chez les femmes en surpoids et obèses grâce à une perte de poids modeste, c’est possible : des pertes de poids même modérées, comprises entre 5% et 10% du poids corporel suffisent à entraîner des réductions importantes de fréquence des fuites. Ainsi, la perte de poids doit être considérée comme le traitement initial ou de première ligne pour l'incontinence chez les femmes en surpoids et obèses.
L'incontinence urinaire est un problème de santé important pour les femmes avec un effet néfaste considérable sur la qualité de vie. L’obésité aussi, et c’est un facteur de risque majeur d’incontinence. En cas de surpoids et d’obésité, et selon le type d'incontinence, différents traitements peuvent être envisagés, dont les exercices musculaires, les traitements pharmacologiques et la chirurgie bariatrique. Il existe également aujourd’hui des dispositifs de protection ou palliatifs qui permettent, dans l’attente, de maintenir une bonne qualité de vie. Plusieurs études ont également suggéré qu’une perte de poids, notamment par l'adhésion à un mode de vie sain, peut réduire considérablement la fréquence de l'incontinence urinaire, chez les femmes en surpoids ou obèses.
Perdre du poids oui, mais combien ? Le « fameux » essai clinique « Program to Reduce Incontinence by Diet and Exercise » ou PRIDE a bien démontré que les femmes obèses ou en surpoids, avec incontinence urinaire, ayant suivi cette intervention de mode de vie bénéficiaient d’une réduction significative des épisodes de fuites et d’une amélioration plus importante de leur qualité de vie. Cette étude va plus loin en suggérant que même une perte de poids modérée suffit à réduire la sévérité des symptômes d’incontinence.
Pour encourager la perte de poids en tant qu'approche thérapeutique pour l'incontinence, il est important d'estimer l'ampleur de la perte de poids nécessaire pour réduire ses symptômes et apporter une satisfaction au patient.
5 à 10% du poids corporel suffisent :
– cet objectif est avant tout réalisable et susceptible également d'entraîner d’autres effets bénéfiques sur la santé : une perte de poids modeste de 5 à 10% du poids corporel initial permet en effet de réduire la tension artérielle, de prévenir le diabète type 2, ou d’autres troubles métaboliques et cardiovasculaires.
– Chez des femmes en surpoids et obèses éprouvant environ 10 épisodes de fuites ou plus par semaine, un programme intensif de perte de poids puis une perte de 5% à 10% du poids corporel permet une réduction significativement élevée et jusqu’à 70% des épisodes d'incontinence.
– La satisfaction concernant cette réduction de l’incontinence s’avère liée à l'ampleur de la perte de poids : 75% des femmes qui ont perdu 5% à 10% de leur poids se déclarent satisfaites ou très satisfaites de l’ampleur de la réduction des fuites urinaires…
Une perte de poids de 5% à 10%, par intervention sur le mode de vie, est suffisante pour apporter une amélioration significative de la continence urinaire. La perte de poids devrait donc être considérée comme un traitement de première ligne de l'incontinence chez les femmes en surpoids et obèses. Ensuite, il existe des protections adaptées aux morphologies des hommes et des femmes, et, en cas d'IMC élevé des protections bariatriques conçues pour offrir un maximum d’absorption et une plus grande flexibilité (Ex : TENA Slip Bariatric).
Source: Obstetrics & Gynecology DOI: 10.1097/AOG.0b013e3181e8fb60 Improving Urinary Incontinence in Overweight and Obese Women Through Modest Weight Loss
Pour en savoir plus avec TENA
Laisser un commentaire