C’est un nouveau dispositif miniature, de la taille d’un grain de riz, qui promet d’offrir une tranquillité d’esprit aux personnes diabétiques. Soutenu par la National Science Foundation (NSF) et développé par une équipe de bioingénieurs de la Texas A&M University, cette technologie de glucomètre à la fois miniature et injectable pourrait changer la vie de millions de diabétiques.
Ce biocapteur et lecteur de glucose injecté marque les progrès considérables de ces technologies de surveillance, alors que dans les années 1970, les premiers systèmes d’autosurveillance du glucose pesaient 1,4 kilo, n’étaient utilisables que par les médecins et nécessitaient un prélèvement sanguin, bien sûr. Ce dispositif intervient 50 ans plus tard, sous forme d’un glucomètre continu, injectable,
miniaturisé -de la taille d’un grain de riz-
et utilisable avec un lecteur optique externe permettant d’avoir une lecture de la glycémie à tout moment
Si les glucomètres continus ont considérablement progressé au cours de ces 25 dernières années,
les modèles actuels peuvent encore être désagréables pour les utilisateurs et l’entretien requis peut en décourager certains. Ce biocapteur de glucose injectable de la taille d’un grain de riz surmonte totalement ces défis.
L’auteur principal, le Dr Gerard Coté rappelle ainsi : « Les lecteurs de glycémie en continu sont disponibles dans le commerce, mais la plupart d’entre eux sont placés à demeure, ce qui signifie en pratique qu’il y a une aiguille dans la peau reliée à un patch sur le bras. Il existe également un lecteur totalement implantable, mais il est beaucoup plus gros que le nôtre et nécessite une implantation chirurgicale ».
L’autofluorescence pour lire la glycémie
Le capteur est placé sous la peau et analysé en effet à l’aide de la lumière d’un appareil semblable à une montre qui mesure la fluorescence du capteur et permet ainsi de déterminer la concentration de glucose. Le lecteur envoie le signal à un téléphone portable et le patient peut ensuite partager les résultats avec le professionnel de santé. La technologie de détection optique fonctionne quel que soit la couleur de peau du patient : « nous utilisons des composés chimiques qui émettent une couleur fluorescente dans la gamme rouge et infrarouge plutôt que verte, ce qui fonctionne mieux pour les peaux plus foncées ».
Cette « chimie de détection » a pu être emballée dans une membrane qui la rend plus biocompatible avec le corps. La membrane est un hydrogel, similaire au matériau utilisé pour les lentilles de contact, mais il est thermosensible. Cette nature thermosensible lui permet de se fondre avec subtilité dans le corps.
Enfin, la membrane a été conçue pour empêcher les cellules et les protéines de coller et de former du tissu cicatriciel obstructif (fibrose) autour du capteur.
Source: National Science Foundation (NSF) via Texas A&M University 17 Nov, 2023 Miniature device offers peace of mind for diabetics
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