Une activité physique plus régulière peut réduire le risque de maladie cardiaque et considérablement chez les adultes atteints d’insuffisance rénale chronique, soulignent les conclusions de l’étude CRIC (Chronic Renal Insufficiency Cohort) dans l’American Journal of Kidney Diseases. Les chercheurs de l’Université de l’Illinois (Chicago) qui ont suivi plusieurs milliers de participants constatent que les plus actifs sont peu susceptibles, en dépit de leur athérosclérose, de connaître des événements cardiovasculaires sévères.
L’étude menée à long terme auprès de 3.926 adultes atteints d’insuffisance rénale chronique mais avec des niveaux d’activité physique plus élevés montre que ces participants ont un risque réduit de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou encore d’artériopathie périphérique et de décès de cause cardiovasculaire.
L’association entre une activité physique élevée et la réduction du risque d’AOMI est frappante.
Plus largement, l’analyse révèle une relation inverse entre le niveau d’activité physique et l’insuffisance cardiaque : cette relation est d’autant plus remarquable, soulignent les chercheurs, que la prévalence de l’insuffisance cardiaque est très élevée parmi les patients insuffisants rénaux ;
- le respect des recommandations de pratique de l’activité physique, soit > 150 minutes/semaine est également associé à un risque très réduit d’événement cardiovasculaire.
Ces résultats renforcent l’importance de la pratique régulière de l’activité physique chez les patients insuffisants rénaux.
Source: American Journal of Kidney Diseases 7 July, 2022 DOI: 10.1053/j.ajkd.2022.05.007 Self-reported Physical Activity and Cardiovascular Events in Adults With CKD: Findings From the CRIC (Chronic Renal Insufficiency Cohort) Study
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