Conserver des cellules souches dans l’état de quiescence ou au repos pourrait permettre d’endormir certaines tumeurs cérébrales agressives, comme le glioblastome, par exemple. Cette étude fondamentale de cancérologues et de bioingénieurs de l’Arizona State University (ASU) qui aboutit au développement d’un nouvel outil de classification du cycle cellulaire, ouvre, dans la revue Molecular Systems Biology, une nouvelle voie thérapeutique, endormir les cellules tumorales, plutôt que de tenter de les éliminer.
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Des millions de personnes sont victimes de violence conjugale au cours de leur vie et les violences intra-familiales ont connu une forte hausse au cours des confinements. Cette équipe de psychologues de l'Université d'État de New York à Binghamton a souhaité répondre au besoin d’évaluation objective des cliniciens, des données essentielles pour apporter la meilleure aide thérapeutique aux victimes. L’équipe qui a ainsi évalué des dizaines de mesures disponibles utilisées pour évaluer la violence entre partenaires intimes, a retenu, pour ses confrères, les marqueurs les plus efficaces. C’est à lire, par les professionnels, dans la revue Trauma, Violence, & Abuse.
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Chaque organe ou presque a son microbiome, c’est aussi le cas de la peau et de la muqueuse vaginale. Et à l’instar du microbiote intestinal, qui « rayonne » aujourd’hui dans la santé en général, métabolique mais aussi mentale, le microbiote vaginal apporte une grande contribution à la santé du même organe. « Les bactéries sont la clé de la santé vaginale », écrivent ces chercheurs de l’Université de l’Arizona. Explications dans la revue npj Biofilms and microbiome.
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Une hydratation quotidienne trop importante et c’est le risque de distension vésicale. Les conséquences possibles d’une distension vésicale ou d’une « vessie distendue » sont nombreuses, hypo-sensibilité et hypo-contractilité de la vessie, incontinence urinaire d’effort, instabilité vésicale, rétention urinaire vésicale, infections urinaires et inconfort hypogastrique. Or le diagnostic de distension vésicale ou de « vessie distendue » peut être évoqué facilement dès lors que les Apports Hydriques (AH) sont supérieurs à 2 litres par 24H. Tous les liquides doivent être comptabilisés : eau, boissons, café, thé, soupe, potage, etc. Un point sur les conséquences, le diagnostic et le traitement de la vessie distendue. Les conséquences d’une distension vésicale sont multiples : · Hypo-sensibilité : la vessie ne perçoit plus le besoin mictionnel et se laisse distendre. · Hypocontractilité : la vessie distendue se contracte mal, ce qui induit une dysurie. · Incontinence urinaire d’effort : la sensation de vessie remplie étant absente ou retardée, lors d’effort le patient ne pense pas à verrouiller l’urètre. La pression abdominale se transmet à la vessie qui fuit. · Instabilité vésicale : une fois la vessie distendue, elle ne perçoit plus les besoins modérés B1 et moyens B2. Brutalement survient l’envie impérieuse B3 avec des contractions vésicales anarchiques qui entrainent des fuites. · Rétention urinaire vésicale : la vessie devenant hypercompliante se laisse distendre, le détrusor distendu n’a plus la force de se contracter pour assurer la miction, d’où le diagnostic de rétention d’origine vésicale par défaut de contractilité du détrusor et non par blocage urétral. · Infection urinaire : par stagnation des urines dans la vessie, avec le risque de reflux par les uretères avec pyélonéphrite. · Inconfort hypogastrique : par étirement des parois de la vessie, ou lors des mictions par hypertonie urétrale (qui a pris l’habitude de se retenir). Le diagnostic commence avec l’évaluation des apports hydriques. Si ces apports sont supérieurs à 2 litres de liquides quotidiens, on tente alors d’évaluer la fréquence mictionnelle ou l’écart entre 2 mictions appelé : Ecart Inter Mictionnel (EIM) qui est nettement supérieur à 2 heures. En cas d’infections urinaires récidivantes associées, les 2 phénomènes sont augmentés : apports liquidiens et diminution de la fréquence mictionnelle du fait des douleurs. Le diagnostic est suspecté également à partir de la typologie de la patiente, généralement sportive, active, ayant recours à une hydratation importante et peu de mictions. Le registre du réseau Périnice, l’un des principaux réseaux de prise en charge transversale des troubles de la statique pelvienne et de l’incontinence urinaire et/ou anale de l’adulte (Nord-Pas de Calais), montre que 35% des patientes souffrant de troubles mictionnels ont une distension vésicale avérée. Quelques examens simples pour confirmer le diagnostic : 1. Le Calendrier Mictionnel (CM) renseigné sur une semaine va confirmer les mauvaises habitudes mictionnelles avec un EIM supérieur à 2 heures et des apports hydriques (AH) supérieurs à 2 litres. La patiente devra noter l’heure à laquelle elle urine et la quantité de tous les liquides ingurgités sur 24 heures. La norme mictionnelle et hydrique est de 2 heures pour l’EIM et de 2 litres pour les AH. Ainsi, le CM appuie le diagnostic en renseignant sur : · les apports hydriques (AH) ; · l’écart inter mictionnel diurne (EIM) ; · le nombre de levers nocturnes ; · le nombre de fuites urinaires ; · le nombre de protections nécessaires. On s’attend aux résultats suivants: AH > 2 litres par 24H et EIM > 3 Heures. 2. Le Bilan Uro-Dynamique (BUD) peut confirmer ensuite de façon objective le diagnostic. On notera 2 anomalies dans la vessie distendue. D’une part, une nette augmentation de la capacité maximale de la vessie qui normalement est autour de 350 ml. Et une tendance à la flacidité de la paroi de la vessie qu’on appelle hypercompliance. Dans une vessie en bonne santé, la pression qui règne à l’intérieur augmente progressivement avec la quantité d’urine contenue dans la vessie. Ainsi la pression en cm d’eau augmente d’environ 10 pour un remplissage vésical de 300 ml. Le BUD va permettre aussi de constater un retard dans l’apparition des besoins, au fur et à mesure du remplissage. Une débitmètrie faible peut traduire le défaut de contractilité de la vessie lors de la miction. Le muscle de la paroi vésicale, le détrusor, en étant distendu se contracte de façon moins efficace lors de la miction. D’où des mictions en 2 temps ou avec un débit faible. Ainsi, le BUD confirme le diagnostic en montrant une vessie : hypercompliante (faible augmentation de la pression intra vésicale lors du remplissage et DP<10cmH2O pour 300ml de remplissage) hyposensible une capacité vésicale largement augmentée (au-delà de 400 ml) Et également des signes associés (dysurie, instabilité vésicale et/ou hypertonie urétrale).
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Les antibiotiques ne sont pas les seuls médicaments à favoriser l’émergence des antibiorésistances, rappelle cette équipe de l’hôpital universitaire de Tel-Aviv qui répertorie ici les médicaments courants, non antimicrobiens (NAMD) et couramment utilisés qui sont tout autant facteurs de risque de résistance bactérienne aux antibiotiques. De nouvelles données, présentées au Congrès 2021 de la Société européenne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (European Congress of Clinical Microbiology & Infectious Diseases -ECCMID) qui rappellent la nécessité d’un usage raisonné aussi des autres médicaments.
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Une personne sur 4 dans le monde souffre de stéatose hépatique ou maladie du foie non alcoolique. Cette équipe de l’Helmholtz Zentrum Münich a voulu décrypter les mécanismes en cause derrière le développement de cette maladie, qui peut entraîner un cancer du foie et parfois le décès. Ces travaux publiés dans la revue Cell Metabolism jettent en effet un nouvel éclairage sur les processus moléculaires en cause et désignent de nouvelles cibles thérapeutiques.
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Oui, certaines bactéries sont nos amies au point qu’on envisage aujourd’hui de les administrer en gouttes nasales. Cette équipe de l’Université de Southampton réalise une « première » : elle insère un gène dans un type inoffensif de bactérie, amical, qui permet à la bactérie de rester dans le nez et de déclencher une forte réponse immunitaire contre ses homologues responsables de la méningite. Ces travaux, publiés dans la revue Science Translational Medicine, documentent cette approche originale, censée ici apporter au bébé, une protection à la fois efficace et durable.
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« A quoi pense un cerveau endormi ? », écrivent ces scientifiques de l’Université de Genève (UNIGE) dans leur communiqué. Ils utilisent ici une nouvelle technologie de décodage de l'activité cérébrale durant le sommeil, pour décrypter les mécanismes neuronaux de consolidation de la mémoire. Si de nombreuses études ont déjà confirmé ce processus, affirmant ainsi la nécessité de « dormir » pour « apprendre », l’équipe suisse décrit, ici dans la revue Nature Communications, comment le cerveau trie les milliers d'informations reçue pendant la journée, au cours du sommeil profond.
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