La greffe BHT est une alternative intéressante pour les personnes ayant des difficultés à bénéficier d’implants capillaires. Cet article explique tout.
Aujourd’hui, avec les procédés de la greffe BHT, de nouvelles possibilités sont désormais envisageables pour les implants capillaires. Apprenez-en plus ici.
Aujourd’hui, avec les procédés de la greffe BHT, de nouvelles possibilités sont désormais envisageables pour les implants capillaires. Apprenez-en plus ici.
Comprendre le fonctionnement de la greffe BHT
De tous les procédés connus et utilisés pour les implants capillaires, la greffe BHT fait partie des plus prometteurs. La technique a été spécialement élaborée pour répondre aux difficultés concernant l’état de la zone donneuse et elle continue de faire ses preuves.
Le nombre d’interventions faisant usage de cette technique d’implant capillaire a considérablement augmenté au cours de ces dernières années et ses résultats sont aussi incroyables que la rapidité de son application.
Apprenez-en plus ici sur le fonctionnement de la greffe BHT, les zones idéales pour les prélèvements ainsi que les différents facteurs de réussite.
Généralités sur la greffe BHT : la greffe BHT (Body Hair Transplantation) est une évolution de la FUE, une procédure d’implants capillaires largement répandue. La particularité avec la BHT, c’est qu’elle considère l’ensemble du corps tout entier comme une potentielle zone donneuse.
Cette technique a été conçue pour deux cas de figures en particulier :
- La reconstruction de la pilosité du visage : il s’agit généralement des cils, des sourcils et de la barbe ;
- Les personnes ayant une zone donneuse excessivement faible. Dans ce genre de situation, si la pilosité corporelle de la personne répond aux conditions, les spécialistes prélèvent plusieurs unités folliculaires sur certaines zones précises du corps (torse, jambes, barbe, ventre, dos, aisselles, bras, etc.). Ces follicules sont ensuite transplantés sur la zone receveuse du patient.
La greffe BHT est une solution salvatrice pour les personnes ayant eu les zones donneuses habituelles détériorées par des prélèvements non adéquats, ou en raison de spécificités génétiques.
Les critères de faisabilité d’une BHT : pour déterminer l’éligibilité d’une personne à une BHT, certains critères ont été établis par les experts du domaine. Ils permettent d’effectuer une évaluation des caractéristiques de la zone donneuse. Au nombre de ces critères, nous avons :
- la densité des poils : elle doit être supérieure à 40 UF/cm3 ;
- la compatibilité des poils et des cheveux : ce critère porte aussi bien sur l’apparence que la forme et la qualité des poils à implanter ;
- le nombre de follicules capillaires : il doit être de 2 ou de 3 ;
- la taille de la zone donneuse ;
- la longueur des poils du corps.
Sur la base de ces critères, il ressort que :
- si le TDI (Torso Donor Index) est supérieur ou égal à 8, l’effectivité d’une BHT est envisageable. Cette valeur indique que le patient a plus de poils que de cheveux ;
- les patients dont le TDI est de 5, 6 ou 7 peuvent effectuer une BHT, mais sous certaines réserves ;
- un TDI inférieur ou égal à 4 implique la non-faisabilité d’une BHT.
Comment s’effectue la greffe de barbe avec la BHT ? A l’instar de la FUE, le processus de greffe de barbe est divisé en 5 étapes :
- la préparation des cheveux et la préparation pour l’intervention ;
- l’isolation des follicules pileux ;
- l’extraction des follicules pileux ;
- les incisions dans la zone receveuse ;
- l'insertion des greffes dans les incisions effectuées.
Si dans les grandes lignes, les étapes de la greffe BHT correspondent à celles de la FUE, il existe cependant quelques différences, notamment au niveau de l’implantation.
En effet, les protocoles anesthésiques et la préparation des zones d’implantation s’effectuent d'une manière totalement différente de celle des FUE. La sélection des différentes greffes au niveau du cuir chevelu permet de choisir des greffes parfaitement capables de créer une pilosité faciale plus accrue.
Les résultats après la greffe de la barbe : même si la greffe BHT est avantageuse sur de nombreux points, elle n’est malheureusement pas possible pour toutes les personnes. En effet, il est indispensable que le corps de la personne concernée réponde à certains critères physiologiques.
Aussi, les particularités des poils du corps et des cheveux peuvent être différentes. En effet, généralement, ils ne possèdent ni la même durée de pousse, ni les mêmes caractéristiques.
De plus, selon plusieurs études, les follicules pileux implantés sur le cuir chevelu restent plus longtemps en phase d’anagène que lorsqu’ils étaient sur le corps. Une fois la greffe effectuée, ils changent progressivement de caractéristiques pour devenir le plus naturel possible.
D’un autre côté, les unités folliculaires prélevées sur le corps sont différentes de celles du cuir chevelu. Si sur le crâne, chaque unité folliculaire peut compter entre 1 et 4 cheveux, le reste du corps ne compte que 80% d’un seul cheveu.
Il est donc évident qu’une unité folliculaire prélevée sur le corps ne pourra pas fournir la même couverture visuelle qu’une autre prélevée sur le cuir chevelu.
Cela dit, même si la greffe BHT apporte une aide considérable, son objectif premier est de constituer une solution à l'insuffisance d’une zone donneuse afin de restaurer une calvitie. Elle ne peut donc pas être privilégiée par rapport à une zone donneuse normale.
Les zones de prélèvement les plus courantes et les facteurs de réussite : si plusieurs zones peuvent être utilisées pour les prélèvements pour une BHT, il existe deux en particulier qui se distinguent, tant par l’épaisseur de leur follicule, que par la durée de leur phase d’anagène et leur compatibilité. Ces deux zones sont la barbe et le torse.
La barbe
Cette zone est caractérisée par la présence de follicules plutôt épais. Ces derniers possèdent une longue phase d’anagène. En prélevant les poils de la barbe, la greffe permettra d’obtenir des cheveux suffisamment épais et longs.
Une fois les follicules implantés dans le cuir chevelu, la phase d’anagène durera un peu plus longtemps et le nouveau cheveu implanté deviendra plus souple avec le temps.
Les poils du torse
La compatibilité des poils situés au niveau du torse n’est pas systématique au moment de l’implantation. Si tout comme la barbe, la phase anagène des follicules est assez longue, la différence est remarquée au niveau de l’épaisseur. En effet, les follicules auront tendance à être plus fins.
La phase d’anagène sera légèrement plus longue, mais la souplesse des nouvelles implantations s’améliorera progressivement.
Les différents facteurs de réussite d’une BHT : la réussite d’une BHT repose essentiellement sur trois facteurs. Il s’agit des :
- niveau de compatibilité des cheveux et des poils ;
- prélèvement des follicules pileux ;
- cycle pilaire des poils de la zone où ont été effectués les prélèvements pour la greffe BHT.
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