Une consommation régulière de champignons, associée à un risque plus faible de cancer, c’est la conclusion de cette équipe de nutritionnistes de la Penn State, à paraître dans la revue Advances in Nutrition. Cette revue systématique et méta-analyse de 17 études sur le cancer portant au total sur plus de 19.500 patients atteints de cancer permet de préciser la relation entre la consommation de champignons et le risque de cancer, via un anti-oxydant bénéfique, l’ergothionéine.
Les champignons, riches en vitamines, nutriments et antioxydants peuvent être qualifiés de « super-aliments ». Si de rares études ont documenté l’impact nutritionnel significatif voire surprenant d'une seule portion de champignons, cette étude révèle leur capacité protectrice contre le cancer. En cause des quantités élevées d'acide aminé ergothionéine, en particulier dans les champignons blancs.
18 g de champignons par jour suffisent à réduire de 45% le risque de cancer
Les champignons sont une source naturelle d'ergothionéine, un antioxydant protecteur unique et puissant, résume l’auteur principal, Djibril M. Ba, chercheur en épidémiologie au Penn State College of Medicine. Les apports de cet antioxydant peuvent contribuer à protéger contre le stress oxydatif et réduire le risque de cancer.
En analysant les données alimentaires de patients atteints de cancer, les chercheurs notent les associations les plus fortes pour le cancer du sein : les patients qui consommaient le plus régulièrement des champignons présentent un risque significativement plus faible de cancer du sein.
Si relativement peu de cancers ont été étudiés sous l’angle de la consommation de champignons, les chercheurs suggèrent que cette source naturelle d'ergothionéine mérite d’être regardée de plus près.
Source: Advances in Nutrition March 16, 2021 (In Press) via AAAS Higher mushroom consumption is associated with a lower risk of cancer
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