A l’Université fédérale de Kazan (KPFU – Russie) on teste des implants biodégradables à base de plantes. La technologie prothétique repose sur des matériaux à base de pomme de terre et de maïs qui servent de nutriments aux tissus remplacés et peuvent être absorbés lentement par les propres tissus du patient. Sous réserve des résultats des essais en cours, la technique, présentée en avant-première sur le site de l’Université, pourrait être utilisée dans le traitement de la sclérose en plaques, des anévrismes et de diverses pathologies des vaisseaux sanguins.
La recherche est particulièrement importante pour les jeunes patients
Car « un enfant grandit, mais la prothèse ne peut pas grandir avec lui. L’enfant a alors besoin d’interventions chirurgicales répétées. Et c'est ce qui nous a incité à développer cette solution ».
La recherche a débuté en 2012 sous la direction du chirurgien renommé Leonid Mirolyubov, qui avait réalisé en 2008 la première procédure avec Alloplant, un matériau biodégradable. Le Dr. Averyanov a fait progresser la technologie Alloplant et des essais ont déjà été menés sur une douzaine de modèles animaux et les résultats semblent prometteurs.
Alors que les prothèses artificielles ne sont pas capables d'une croissance naturelle, soulignent les chercheurs, ces nouveaux implants à base de plantes et biodégradables, favorisant la régénération tissulaire, pourraient être une alternative prometteuse.
Source: KPFU 19 June 2019 Kazan University Clinic testing biodegradable plant-based implants
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