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PÉTITION ANTI-VACCINS: 5 contre-arguments d'un ami des Bébés et des Parents – Opinion d'expert

Publié le : Juin 14, 2015 @ 8 h 22 min



Le Dr Marc Pilliot répond en 5 points à la pétition  » anti-vaccins  » lancée par le Pr Joyeux. Cette pétition s’oppose à l’obligation, avec la pénurie de vaccins tétravalents et pentavalents, de recourir au vaccin combiné hexavalent, Infanrix Hexa, Infanrix Hexa pour protéger les enfants contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Le Dr Pilliot rappelle les bénéfices individuels et collectifs de la vaccination.

 

1. Beaucoup de promoteurs anti‐vaccins ont du mal à mettre à jour leurs théories scientifiques. A titre d’exemple, quand la polémique sur le vaccin contre l’hépatite B a commencé, la plupart des médecins ont arrêté de conseiller ce vaccin (principe de précaution). Plusieurs années plus tard, la preuve étant faite qu’il n’y a pas de causalité entre le vaccin et la Sclérose en Plaques, la plupart des médecins ont pu revoir leur pratique et reconsidérer les conseils à donner aux parents (sauf ceux qui ne mettent pas à jour leurs connaissances avec des formations continues).

 

2. Les études anti‐vaccins manquent souvent de transparence. En France, une équipe cherche à tout prix à valider son hypothèse d’une maladie musculaire provoquée par l’aluminium : c’est la seule équipe au monde à croire à cette hypothèse et, ce qui est gênant, elle n’accepte aucun contrôle externe de ses lames d’histologie. Dans d’autres équipes à travers le monde, à plusieurs reprises, l’analyse plus approfondie des biopsies musculaires a permis de découvrir une maladie musculaire congénitale connue.

 

3. Certaines études anti‐vaccins peuvent même être d’une grande malhonnêteté intellectuelle. A titre d’exemple, le lien entre la vaccination ROR et l’autisme a été évoqué dans une étude parue en 1998 dans le Lancet. Aucun autre chercheur dans le monde n’a pu retrouver ce type de résultat. En fait, cette étude s’est révélée être un  » trucage  » élaboré, financé et commandité par des avocats représentant un lobby anti‐vaccin. Malgré cette condamnation, certains blogs continuent d’utiliser cet article dans leur argumentation.

 

4. Certains conflits d’intérêts sont troublants. La pétition du Pr Joyeux est hébergée sur le site d’une officine belge (l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle) qui promeut des  » produits naturels  » et qui diffuse régulièrement des pétitions, parfois la même d’une année à l’autre : est‐ce un moyen  » d’aspirer  » les données personnelles des pétitionnaires pour les transformer en clients potentiels pour la vente en ligne de thérapies alternatives ? On retrouve en effet des directeurs de trois laboratoires commerciaux dans le comité scientifique et dans celui d’éthique !!!

 

5. Les anti‐vaccins mettent toujours en avant des familles détruites par de graves maladies peut‐être provoquées par des vaccins. Bien sûr, quelle que soit la cause de ces maladies (vaccins ou pas), ces familles ont besoin d’être entendues et soutenues. Mais regardons aussi de l’autre côté : ces familles détruites par la mort d’un nourrisson de 1mois ½ atteint par la coqueluche, ou par cet enfant de 9 mois ayant de graves séquelles neurologiques provoquées par une méningite à hémophilus B, ou encore par cet enfant de 10 ans, brillant à l’école, dont le cerveau se détruit petit à petit 5 à 6 ans après avoir contracté une vraie rougeole. Et puis pensons à cette famille marquée à vie par leur enfant atteint d’une rubéole congénitale (20.000 cas/an avant le vaccin ; 4 cas en 1997). Ces familles‐là sont isolées dans la souffrance et n’osent pas s’exprimer tellement elles peuvent se sentir coupables de ne pas avoir fait les vaccins.

 

Les bénéfices de la vaccination sont individuels, mais aussi collectifs. Le vacciné est généralement bien protégé, mais il est aussi non‐contagieux : ainsi, il ne participe pas au développement d’une épidémie. Du temps de Pasteur, la population l’avait bien compris et réclamait que les vaccins soient largement diffusés : c’est ainsi qu’est née l’industrie de fabrication des vaccins avec des règles de production de plus en plus pointues et de plus en plus exigeantes. Actuellement, en raison de la diffusion mondiale des vaccins, un labo est sûr de faire faillite s’il n’est pas assez rigoureux. Certes, l’amélioration de l’hygiène et l’accès à l’eau potable ont permis de grands progrès de santé, mais cela ne suffit pas pour se protéger des épidémies. Le jour où on aura trouvé un vaccin contre le paludisme, par exemple, ce sera certainement un grand progrès pour l’humanité.

 

Auteur: Dr Marc PILLIOT ‐ Pédiatre

Président de la COFAM de 2003 à 2011 (Coordination Française pour l’Allait. Maternel)

Co‐fondateur de IHAB France (Initiative Hôpital Ami des Bébés en France)

Membre de la CNNSE (Commission Nationale de la Naissance et de la Santé de l’Enfant)

Accéder à d’autres actualités ou études sur la Vaccination

Lire aussi : VACCIN ROR et risque d’AUTISME: La fin d’une controverse? –

VACCIN ROR et Autisme : Le British Medical Journal dénonce à nouveau la « supercherie » –

Juin 14, 2015Rédaction Santé log


ÉTUDIANTS de MÉDECINE: "Adopte un PU-PH", la nouvelle campagne virale - CHU AngersAMBLYOPIE: Ce trouble de la vision qui ne se voit pas - Deutsches Aerzteblatt international
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Comments: 4
  1. Lorenzoni
    17 juin 2015 at 9 h 21 min

    Bonjour,

    J’aimerais connaître les sources de l’affirmation indiquant que la vaccination conte l’hépatite B pratiquée chez les nourrissons les protège définitivement de la maladie.
    Par ailleurs, j’ai déjà entendu dire que la vaccination contre le tétanos, par exemple, protégeait à vie, et que les rappels n’étaient donc pas utiles.
    Pourquoi ne pas faire de test (sérologie) avant de vacciner une personne quand on ne sait pas si oui ou non elle a déjà développé des anticorps contre les maladies concernées ?
    Par ailleurs, il semblerait qu’il existe une sensibilité particulièrement aux métaux lourds (comme l’aluminium) chez certains enfants, liée à leur système HLA et qui contre-indiquerait pour eux la pratique vaccinale. N’est-ce pas une réalité ?

    ReplyCancel
    • P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, community manager
      17 juin 2015 at 17 h 45 min

      Bonjour,

      Pour ce qui concerne votre 1ère question, je vous renvoie vers le Calendrier vaccinal et recommandations vaccinales 2013.

      Pour ce qui est de votre interrogation sur l’aluminium : « L’Académie nationale de médecine, en octobre 2010, s’élevait contre les déclarations fantaisistes, voire alarmistes, incriminant les sels d’aluminium utilisés comme adjuvants dans certains vaccins d’être responsables de maux divers, dont la maladie d’Alzheimer. L’Académie de Pharmacie réagit, sans surprise, dans le même sens en décembre 2010, concluant, tout comme l’Afssaps, qu’aucun syndrome clinique spécifique n’est associé à la vaccination par des vaccins contenant un adjuvant aluminique.
      A lire :
      • L’ALU dans les VACCINS : Mise au point de l’Académie de Pharmacie
      • ACADÉMIE DE MÉDECINE : De l’ALU dans les vaccins, et alors ?

      Cordialement,

      ReplyCancel
  2. Jardinier30
    15 juin 2015 at 10 h 47 min

    Personnellement, je n’accepterai jamais de m’injecter de l’aluminium.

    Le docteur Pilliot répond à la suspicion de l’aluminium dans la myofasciite à macrophage, mais ne dit rien de la maladie d’Alzheimer, pour laquelle le rôle de l’aluminium est mis en cause.

    Ce n’est bien sûr pas à court terme que le risque existe, aussi tout le raisonnement du Dr Pilliot tourne dans le vide. Cette maladie ne se révèle qu’à un âge avancé, au moins 40 ans. Dire que l’aluminium est utilisé ainsi depuis les années 20 ne peut qu’inquiéter davantage : n’est-ce pas à peu près l’époque où cette maladie a commencé à se développer dans nos sociétés ?

    Une précaution élémentaire me semble-t-il serait de prévoir des vaccins sans aluminium.

    ReplyCancel
    • P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, community manager
      15 juin 2015 at 16 h 08 min

      Bonjour,

      En octobre 2010, l’Académie nationale de médecine s’élevait contre les déclarations fantaisistes, voire alarmistes, incriminant les sels d’aluminium utilisés comme adjuvants dans certains vaccins d’être responsables de maux divers, dont la maladie d’Alzheimer. L’Académie de Pharmacie réagit, sans surprise, dans le même sens en décembre 2010, concluant, tout comme l’Afssaps, qu’aucun syndrome clinique spécifique n’est associé à la vaccination par des vaccins contenant un adjuvant aluminique.
      A lire :
      • L’ALU dans les VACCINS : Mise au point de l’Académie de Pharmacie
      • ACADÉMIE DE MÉDECINE : De l’ALU dans les vaccins, et alors ?

      Cordialement,

      ReplyCancel

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