• Newsletter
  • E-Revue
  • Apps Mobile
  • Santélog.com

Dizzy

  • Accueil
  • S’inscrire
  • S’Abonner
  • Contact
  • Blogs Thématiques
    • Diabète
    • Nutrition
    • Exercice Pro
    • Addictions
    • Allergies
    • Cancer
    • Dermato
    • Diagnostic
    • Fibromyalgie
    • Gynéco
    • Microbiote
    • Neuro
    • Obésite
    • Pédiatrie
    • Sommeil

ALCOOL: Réduire la consommation? Quand on veut, on peut – OCDE

Publié le : Mai 19, 2015 @ 18 h 31 min



Environ 10 litres d’alcool pur par habitant et par an, en moyenne, soit l’équivalent de plus de 100 bouteilles de vin, la consommation d’alcool dans les pays de l’OCDE représente aujourd’hui un fardeau sanitaire qui pourrait être considérablement réduit.

 

Parmi les plus élevées de l’OCDE, bien qu’en baisse ces 30 dernières années, la consommation d’alcool en France pourrait, elle-aussi, être encore significativement réduite.

 

Ce nouveau rapport de l’OCDE nous adresse donc 2 messages : un message général, comme pour le tabac, les jeunes et les femmes sont les nouvelles cibles pour les fabricants. Et un message spécifique à la France : il reste encore de nombreuses cordes à notre arc, s’il y a véritablement volonté des autorités sanitaires, pour lutter contre la consommation nocive d’alcool.

 

Globalement, dans le monde, la consommation d’alcool à risque est en augmentation, en particulier chez les jeunes et chez les femmes, explique ce rapport de l’OCDE, qui affecte à 20% de la population la majeure partie de la consommation d’alcool, suggérant déjà avec ces chiffres, la faisabilité de mieux cibler la prévention. Parmi les comportements à risque, le binge drinking des jeunes, l’expérimentation et la consommation en hausse des femmes et  » des filles « . Parmi les cibles à risque aussi, les personnes à faible niveau d’éducation. Deux vecteurs sont donc suggérés pour cibler les personnes à risque, ce ciblage épidémiologique et, plus directement tous les gros buveurs, par l’intermédiaire des médecins de soins primaires capables de les repérer.

 

Des disparités sont également soulignées entre les différents pays : Si le niveau baisse légèrement depuis 20 ans, il a particulièrement augmenté en Finlande, en Islande, en Israël, en Norvège, en Pologne, en Suède, dans la Fédération de Russie, au Brésil, ainsi qu’en Inde et en Chine où l’expérimentation se transforme peu à peu en consommation chronique.

 

Les conséquences de la consommation excessive d’alcool pèsent lourd : L’abus d’alcool est l’une des premières causes de décès et d’invalidité, tuant plus dans le monde que le virus du SIDA, la violence et la tuberculose réunis. Entre 1990 et 2010, l’usage nocif de l’alcool est passé au 5è rang des principales causes de décès et d’invalidité dans le monde. Une tendance préoccupante, associée à des taux plus élevés d’accidents de la circulation et de violence, ainsi qu’à un risque accru de maladies graves et chroniques.

 

De nombreuses mesures peuvent encore être prises pour lutter contre la consommation excessive d’alcool : Augmentation des taxes et des prix de vente, durcissement de la réglementation sur la vente de boissons alcoolisées, renforcement des contrôles sur ces interdictions dont l’alcool au volant font partie des mesures qui peuvent, quel que soit le pays, contribuer à réduire un peu plus les excès.

 

En France, le diagnostic est urgent : car la consommation moyenne d’alcool en France est estimée à 11,8 litres d’alcool pur par habitant vs 9,1 litres en moyenne dans les autres pays de l’OCDE. Le diagnostic est plus riche aussi car de nombreuses mesures spécifiques, qui ont déjà fait preuve de leur efficacité, ne sont pas prises par les autorités sanitaires : Comparée aux autres pays de l’OCDE,

  • la France a des niveaux de taxes sur l’alcool plus faibles, en particulier pour le vin. Augmenter les taxes sur le prix de l’alcool-comme celui du tabac- est une mesure qui a pourtant fait ses preuves.
  • Si la limite de la concentration d’alcool dans le sang (CAS) autorisée pour les conducteurs est de 0,05 %, en ligne avec la majorité des pays de l’OCDE,  la France applique la même limite pour les jeunes conducteurs et certains professionnels : Pourquoi ne pas appliquer des limites plus faibles ?
  • Si la France a adopté des mesures pour limiter la publicité des boissons alcoolisées et réguler les ventes d’alcool sur place et à emporter, en particulier aux mineurs, qu’attend-on pour renforcer les contrôles et les sanctions en cas de non-respect des interdictions ?

Le coût pour la société et pour l’économie d’une consommation excessive d’alcool est massif dans le monde, en particulier dans les pays de l’OCDE. Ce rapport montre clairement que des politiques, de prévention de l’alcoolisme sont rentables à long terme. Un appel aux Autorités sanitaires à prendre  enfin les bonnes mesures.  

 

Source: Rapport OCDE Lutter contre l’usage nocif de l’alcool : Politiques économiques et de santé publique

Plus de 50 études sur l’Alcool

Mai 17, 2015Rédaction Santé log


CANCER du SEIN: Les cellules souches pour éliminer les métastases au cerveau - BrainNutriNet SANTÉ: Une bonne alimentation, une question de revenus - Equilibre nutritionnel
  Articles Conseillés  
 
EHPAD : Comment réduire les transferts évitables à l’hôpital ?
 
CORTEX: Son secret de jeunesse est dans l'exercice physique – NeuroImage
 
INFERTILITÉ: A-t-on vraiment besoin du chromosome Y? – Science Express
Comments: 1
  1. Jardinier30
    19 mai 2015 at 16 h 59 min

    L’article mélange le grave problème de la hausse des beuveries express de jeunes et la consommation moyenne par habitant, comme si ces deux questions évoluaient de concert.
    Pourtant, il relate bien ce fait qui peut paraître paradoxal : la hausse de l’alcoolisation des jeunes intervient dans un contexte global de baisse de la consommation d’alcool.
    Si ces deux faits sont liés, ce n’est pas directement : la baisse de la consommation globale entraîne la hausse de l’alcoolisation des jeunes, au moins dans un pays comme la France où la politique menée depuis 1956 est de lutter en priorité les consommations modérées d’alcool. Cela a amené en 20 ans un forte chute des consommations sages et quotidiennes de vin, premier visé par nos alcoologues : il y a moins de 6 millions de Français à en consommer tous les jours !
    Cela a amené une perte de références saines chez les enfants et les jeunes, et coupe les ponts entre les générations, d’autant que s’est progressivement immiscée l’idée que les parents ne devaient pas « faire connaître » aux jeunes les boissons alcoolisées, comme cela se faisait traditionnellement (et se fait toujours en Italie, pays européen le moins touché par les beuveries express). Même très imparfaits, les repères qu’avaient leurs aînés étaient précieux pour les jeunes. La prise de contact avec l’alcool se fait désormais très majoritairement « entre pairs », et comme le dit l’article, de plus en plus jeune ! Il devient d’autant plus urgent de faire marche arrière.
    Par contre, les buveurs excessifs sont restés plus imperméables aux messages des campagnes anti-alcool, ce qui fait que c’est un « modèle » plus facilement rencontré par les jeunes.
    Un indice de cette propagande anti-alcool faite à l’envers ? C’est de parler de consommation moyenne par habitant sans prendre en compte la proportion des habitants qui en boivent.
    C’est de vouloir augmenter les taxes sur les boissons indépendamment du taux d’alcool, et de s’offusquer du taux sur le vin, au lieu de se concentrer sur les boissons que boivent les jeunes…
    Il est temps que les prohibitionnistes qui sont aux commandes de la politique anti-alcool depuis des décennies changent de cap et admettent le bien fondé et l’utilité d’une consommation modérée de boisson alcoolisée. Dans cette perspective, il est crucial de chercher à re-développer le « savoir-boire » chez les jeunes, c’est à dire qu’ils apprennent à connaître leurs capacités et leurs fragilités, à connaître les effets des alcools et surtout des conditions dans lesquelles on les consomme (dilué ou pas, à jeun ou non, avec quel plat…).

    ReplyCancel

Laisser un commentaire Annuler la réponse.

 Publicité 
cegedim logiciels maison pole sante pluri disciplinaire

cegedim logiciels maison pole sante pluri disciplinaire
 Rechercher 
 Articles récents 
  • GROSSESSE et PARACÉTAMOL : Un point sur le risque de troubles du développement de l’enfant 25 avril 2018
  • MEMOIRE : Et si elle cachait la clé de la régulation émotionnelle ? 25 avril 2018
  • APNÉE du SOMMEIL : Pourquoi le cannabis médical n’est pas l’idéal 25 avril 2018
  • La KÉTAMINE à nouveau envisagée contre le suicide et la déprime 25 avril 2018
 Publicité 
 Commentaires récents 
  • Perez dans FRACTURE OSSEUSE: Comment accélérer la consolidation? – Santé Orthopédique
  • Natali dans RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE : Dans l’œil aussi, il y a les mauvais et les bons lipides
  • Loizeau dans ALLONGEMENT OSSEUX: Une nouvelle technique progressive télécommandée par le patient – CHU Réseau
  • Warda dans FIBROME UTÉRIN: L’ulipristal, approuvé en UE réduit les saignements chez 90 % des patientes – AMM
 Connect 
 Publicité 
 Qui Sommes-Nous ? 
Revues Santé log
About Us - CGU
2017 © Santé blog - Le blog des professionnels de santé