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PSYCHO: Le sadisme peut se manifester au quotidien – Psychological Science

Publié le : Sep 15, 2013 @ 8 h 42 min



Pour certains, infliger de la douleur aux autres ne déclenche pas de la culpabilité ou des remords mais une sensation agréable voire même excitante. Rien de très nouveau jusque-là, mais, cette recherche suggère que le sadisme peut être quotidien, plus fréquent qu’on ne le pense, est un trait intrinsèque et très fréquemment associé à 3 autres traits (ou troubles), la psychopathie, le narcissisme et le machiavélisme. Ces psychologues de l’Université de la Colombie-Britannique ont nommé ce  » quatuor « , the  » Dark Tetrad « .

 

Erin Buckels, chercheur en psychologie, co-auteur de 2 études sur le sujet, nous explique que les personnes qui obtiennent un score élevé sur une échelle du sadisme tirent du plaisir de comportements qui blessent et sont même prêts à faire un gros effort pour faire souffrir. Contrairement à l’idée reçue, le sadisme peut être pratiqué au quotidien, et par des personnes par ailleurs bien adaptées à la vie sociale. Les individus sadiques ne sont pas nécessairement des tueurs en série ou des déviants sexuels, ils tirent un bénéfice émotionnel dans l’apparition ou simplement l’observation de la souffrance de l’autre. Il décrit le sadisme comme un aspect intrinsèque de la personnalité qui se joint fréquemment à 3 autres, la psychopathie, le narcissisme et le machiavélisme pour former une "Dark Tetrade « .

 

·         Cette hypothèse est validée avec une première étude qui  » examine  » le sadisme au quotidien en laboratoire, sur 71 participants invités à choisir entre plusieurs tâches désagréables : tuer les insectes, aider l’expérimentateur à tuer ces insectes, nettoyer les toilettes ou supporter la douleur au contact de l’eau glacée. Les participants qui ont choisi de tuer les insectes pouvaient utiliser une machine spéciale, un peu comme un moulin à café qui produit un bruit de craquement distinctif qui amplifie l’horreur de la tâche. (En réalité la machine ne broyait pas les insectes).

–         12,7 % des participants ont choisi le test de tolérance à la douleur,

–         33,8 % le nettoyage des toilettes,

–         26,8 % l’élimination directe des insectes,

–         26,8 % l’aide à l’élimination des insectes !

–         Les participants qui ont choisi de tuer des insectes obtiennent, évidemment les scores les plus élevés sur une échelle mesurant les pulsions sadiques, déclarent avoir pris beaucoup plus de plaisir à la tâche de ceux qui ont choisi une autre tâche, et leur plaisir s’avère en corrélation avec le nombre d’insectes tués. Cela suggère qu’un comportement sadique appelle bien une réponse de récompense.  

·         Dans une seconde expérience, des participants à score élevé, choisissent d’intensifier des explosions de bruit blanc dirigé vers un adversaire lorsqu’ils réalisent que l’adversaire ne ripostera pas. Ces participants sont les seuls à vouloir consacrer de l’énergie supplémentaire pour faire mal à l’adversaire.

Les personnes sadiques possèdent donc bien une motivation intrinsèque d’infliger des souffrances à autrui. Un aspect de la personnalité qui peut se manifester dans la vie quotidienne. Ainsi, ces résultats permettent aussi d’éclairer la recherche sur la violence conjugale, le harcèlement ou encore la maltraitance…

 

Source: Psychological Science September 10, 2013, doi: 10.1177/0956797613490749 Behavioral Confirmation of Everyday Sadism (Visuel © auremar – Fotolia.com)

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Sep 15, 2013Rédaction Santé log


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Comments: 2
  1. Pierre Payen (Dunkerque)
    15 septembre 2013 at 20 h 04 min

    Mon Dieu ! Quelle découverte ! ! !
    De qui se fiche-t-on ? !
    Les notions de conditionnement, de réponse réactive suite à des traumatismes, ne vous étant pas étrangères, au nom de quoi pouvez-vous juger étrange qu’une personne dont le cerveau a trouvé au cours de l’enfance un moyen « compensatoire « x »» permettant d’échapper à la souffrance et donc d’éprouver un relatif plaisir, soit ici par la provocation de la souffrance via une vengeance (dont la cause est tombée dans l’inconscience), stopperait-elle sa quête du plaisir qui est géré par le cerveau ou le réseau des émotions ? !
    Une jeune femme d’une vingtaine d’années, très intelligente, invitée par Bernard Pivot et d’autres animateurs, déjà écrivaine, se revendiquant « masochiste », aurait pu se révéler, si elle n’était pas décédée lors d’un accident de voiture, après être sortie de son expérience (Elle était en train d’écrire un bouquin démystifiant ce masochisme), ayant déjà le Deug et continuant ses études universitaires, une personnalité intellectuelle de premier plan, dépassant nettement les apports, par ex., de Michel Foucault !
    Cette personne avait pris le pseudo de Vanessa Duriès …, est connue pour le livre « Le Lien »
    ***Franchement, plus encore, honnêtement, est-il nécessaire d’entreprendre des études psychologiques pour prendre conscience de l’importance fondamentale des conditionnements ? !
    Et pourquoi, au lieu de batifoler et de tourner inlassablement autour du même pot, vous et tous les psy, n’ont pas encore expliqué aux gens que le ressort de l’épanouissement de la « Société de consommation » est l’exploitation tous azimuts des manques, déséquilibres passagers, frustrations, stress, ressentis par le dit cerveau ou réseau des émotions, via la proposition toujours plus subtile de plaisirs compensatoires momentanés, caducs, incitant au renouvellement de l’acte d’achat commercial ? !
    Et maintenant que nous sommes, la plupart, des drogué(e)s, cette Société nommée plus directement par le nom de l’addiction qui la dirige (« La Société « toujours plus » »), n’est-elle pas en train de foncer aussi « toujours plus » vite vers le suicide ou effondrement avant un changement d’ère ? Nettement avant la fin du siècle !
    AMEN !

    ReplyCancel
    • P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, community manager
      16 septembre 2013 at 17 h 07 min

      Bonjour Pierre,

      Pour faire écho à votre commentaire, accédez aux dernières actualités sur les questions de société.
      Cordialement,

      Pierre Pérochon,
      Diététicien-nutritionniste, community manager

      ReplyCancel

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