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HYPNOSE: Pourquoi chez certains ça marche et chez d’autres pas? – Archives of General Psychiatry

Publié le : Oct 5, 2012 @ 11 h 02 min



Cette étude de Stanford explique pourquoi tout le monde ne peut pas être hypnotisé et en quoi le cerveau de ces patients récalcitrants diffère de celui de ceux qui sont facilement hypnotisables. Cette étude cérébrale, publiée dans l’édition d’octobre des Archives of General Psychiatry, basée sur des données d’IRMf, apporte les premières explications sur les mécanismes sous-jacents qui conditionnent ce que les auteurs nomment l’« hypnotisabilité (hypnotizability) ». Des caractéristiques plus « neuronales » que de personnalité.

L’hypnose est décrite comme un état de transe au cours de laquelle une personne a une attention et une concentration accrues. L’hypnose peut permettre de contrôler le cerveau au-delà des comportements et des sensations et est utilisée en pratique clinique pour aider les patients à gérer la douleur, le stress , l’anxiété et les phobies. L’hypnose fonctionne en modulant l’activité de régions du cerveau associées à l’attention.

Ces chercheurs de Stanford ont voulu déterminer les conditions de cette réponse à l’hypnose chez certains patients et pas chez d’autres. «Il n’y a jamais eu de données sur une signature du cerveau hypnotisable et nous sommes sur le point d’en identifier une », promet le Dr David Spiegel, professeur de psychiatrie et auteur principal de l’article. Une telle avance permettrait aux scientifiques de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de l’hypnose et comment elle pourrait être utilisée plus largement et plus efficacement en pratique clinique. En pratique, les auteurs rapportent qu’un patient sur 4 ne peut pas être hypnotisé et que cette hypnotisabilité faible ou inexistante ne peut être associée à un trait de personnalité spécifique.

«Il doit bien y avoir quelque chose dans le cerveau» : Les chercheurs montrent, avec leur évaluation par imagerie par résonance magnétique (IRMf) de 12 adultes avec hypnotisabilité élevée et 12 adultes avec faible hypnotisabilité, que la connectivité fonctionnelle dans 2 régions du cerveau, le cortex préfrontal dorsolatéral et le cortex cingulaire antérieur dorsal peut expliquer le niveau d’hypnotisabilité. Ces 2 régions du cerveau associées avec le contrôle de l’exécutif et de l’attention ont tendance à présenter moins d’activité chez les personnes qui ne peuvent pas être mises en état de transe hypnotique.

C’est en regardant l’activité de 3 réseaux différents dans le cerveau,  le réseau par défaut utilisé quand le cerveau est inactif, le réseau de contrôle exécutif impliqué dans la prise de décisions et le réseau de saillance, impliqué dans la hiérarchisation, que les chercheurs ont constaté que les participants les plus hypnotisables montrent une plus grande co-activation entre les réseaux de contrôle de l’exécutif et de saillance. Plus précisément, dans le cerveau de ces participants, le cortex préfrontal dorsolatéral gauche, une région associée au contrôle exécutif, s’active en tandem avec le cortex cingulaire antérieur dorsal, une région impliquée dans le réseau de saillance et qui joue un rôle en mettant l’accent sur l’attention. En revanche, peu de connectivité fonctionnelle entre ces deux régions du cerveau est constatée chez les personnes peu hypnotisables.

 

Pour les chercheurs, c’est déjà « une signature claire » qui confirme également que la capacité à répondre à l’hypnose dépend plus de variables cognitives et neuronales que de traits de personnalité. Explorer plus avant comment les réseaux du cerveau évoluent durant l’hypnose, c’est la prochaine étape des recherches durant lesquelles l’évaluation par IRMf se fera durant les transes hypnotiques.

Source: Arch Gen Psychiatry 2012;69(10):1064-1072. doi:10.1001/archgenpsychiatry.2011.2190. Oct 2012 Functional Brain Basis of Hypnotizability

Oct 5, 2012Rédaction Santé log


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