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PSYCHO: L’ennui, un trouble de l’attention? – Psychological Science Perspectives

Publié le : Sep 30, 2012 @ 9 h 57 min



On peut « s’ennuyer à mourir ». Sans aller jusque-là, l’ennui est effectivement lié à une série de problèmes psychologiques, sociaux et de santé, explique cette étude de l’Université de Guelph (Canada) qui tente de redéfinir précisément l’ennui sur la base des processus mentaux qui sous-tendent cette condition. Alors que la plupart d’entre nous considèrent l’ennui comme trivial et temporaire, cette analyse de la littérature, publiée dans Psychological Science Perspectives, soutient que l’ennui peut être défini comme un trouble de l’attention à part entière.

Le domaine a été peu étudié pourtant l’expérience de l’ennui est universelle, remarque l’auteur de l’étude, Mark Fenske, professeur de psychologie, qui explique que l’ennui est également associé au contrôle des impulsions, don aux comportements à risque comme la boulimie ou l’abus d’alcool  et même à la mortalité.  «Le fait qu’il est difficile à définir, explique, en partie, pourquoi si peu de recherches ont été menées sur l’ennui ».

A la recherche d’une définition : Une définition scientifique est nécessaire non seulement pour tenir compte des différentes caractéristiques de l’ennui qui ont déjà été établies, mais aussi pour évaluer ses effets et le soulager. La recherche menée par John Eastwood, professeur à l’Université York a donc entrepris de mieux comprendre les processus mentaux sous-jacents aux sentiments qui provoquent l’ennui. Ils constatent que l’attention et la conscience sont les clés de l’absence de finalité. Leur analyse des études publiées sur le sujet, en psychologique et en neuroscience, aboutit à définir l’ennui comme «l’état aversif de vouloir, mais de ne pas pouvoir s’engager dans une activité satisfaisante», un état qui résulterait des défaillances de l’un des mécanismes d’attention du cerveau.

En pratique, l’ennui se développe en cas,

·         de troubles de l’attention, liées à des pensées, des sentiments ou des stimuli extérieurs, sur l’intérêt ou les informations concernant l’intérêt une activité satisfaisante,

·         de difficultés de concentration,

·         d’insatisfaction envers soi-même, les autres  ou son environnement.

 

«Au cœur de l’ennui, il y a le désir de dialoguer avec les autres ou de passer à une autre activité mentale qui puisse mobiliser l’attention», explique Mark Fenske. « Ne pas pouvoir accomplir une tâche ou se lancer dans une activité satisfaisante conduit à la frustration et à un état aversif -que nous appelons  l’ennui ». Déjà auteurs d’un ouvrage sur le sujet, Winner’s Brain: 8 Strategies Great Minds Use to Achieve Success, les chercheurs poursuivent leurs recherches pour mieux comprendre l’ennui, ses effets ou dangers et comment le prévenir ou le soulager.

Source: Perspectives on Psychological Science September 2012 doi: 10.1177/1745691612456044 The Unengaged Mind: Defining Boredom in Terms of Attention (Visuel © NinaMalyna – Fotolia.com)

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Sep 30, 2012Rédaction Santé log


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Comments: 6
  1. Patricia Hougardy
    10 juillet 2016 at 20 h 51 min

    Bonjour,
    Je m’ennuie à mourir depuis des années, même déjà durant mon enfance. Pendant qqs années, lorsque mes filles étaient petites, cela a été mieux (forcément). Avant, je comblais cet ennui en dévorant des livres. A présent, depuis plus de 5 ans, plus RIEN ne m’intéresse. De temps en temps un bon film mais ils sont rarissimes sur nos chaînes TV. Donc, je passe mes journées à errer de la chaise au fauteuil comme une personne très âgée qui n’attend plus que la mort. C’est insupportable. Pour moi d’abord et pour mon entourage également. De plus, j’ai un mari bien que retraité est très actif. J’ai 56 ans et ma vie est un désert.

    ReplyCancel
  2. Marie TUNINETTI
    14 mars 2013 at 20 h 14 min

    Pour moi l’ennui est le résultat de la perte d’intérêt pour quelque activité que ce soit. La libido au sens psychanalytique n’est plus présente et ne permet à aucun désir de se manifester. C’est une sorte de « non-vouloir » qui paralyse l’être et ôte toute saveur à sa vie . Pour lui les jours se suivent, se ressemblent et sont vides de sens. Je pourrais comparer naïvement cette situation à une voiture dont on aurait enlevé le moteur. Elle est bien là , elle existe mais ne peut avancer.

    ReplyCancel
    • gisele
      16 mars 2013 at 16 h 57 min

      Moi, j’appelle ce que vous décrivez comme de l’ennui, de la dépression nerveuse. Si vous décrivez ces symptômes à un généraliste, il vous prescrit des antidépresseurs. Je pense que la frontière entre les deux n’est pas très claire. Ou bien au début on appelle cela de l’ennui et si cela devient permanent on appelle cela de la dépression. L’avis d’un pro serait le bienvenu.

      ReplyCancel
      • P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, community manager
        16 mars 2013 at 17 h 34 min

        Bonjour Gisèle,

        La dépression est définie comme « un trouble mental courant se caractérisant par une tristesse, une perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de dévalorisation de soi, un sommeil ou un appétit perturbé, une certaine fatigue et des problèmes de concentration. » Cf. Organisation Mondiale de la Santé.
        Ici les auteurs indiquent que l’ennui se développe en cas,
        • de troubles de l’attention, liées à des pensées, des sentiments ou des stimuli extérieurs, sur l’intérêt ou les informations concernant l’intérêt une activité satisfaisante,
        • de difficultés de concentration,
        • d’insatisfaction envers soi-même, les autres ou son environnement
        Ce qui veut dire que l’ennui, peut se développer, entre autres, lors d’épisodes dépressif.
        Pour aller plus loin, accédez aux dernières actualités sur la dépression.
        Cordialement,

        Pierre Pérochon,
        Diététicien-nutritionniste, community manager
        ?

        ReplyCancel
  3. richer
    14 mars 2013 at 17 h 45 min

    je suis invalide ,etant dans une region dans la manche il y a pas beaucoups de distrations etant née dans val de marne je suis dans la manche depuis 15 ans les enfant ont grandit j ‘ai un mari alcoolique et avec ma petit pension je ne peux pas travailleé car je ne peu pas conduire etant mal voyante je n’ai pas de connaissances de voisinage je pense que vous comprener mon ennuis

    ReplyCancel
    • P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, community manager
      14 mars 2013 at 20 h 35 min

      Bonjour,

      Avez-vous pensé à prendre contact avec SOS solitude ?
      Cordialement,

      Pierre Pérochon,
      Diététicien-nutritionniste, community manager

      ReplyCancel

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