Le Centre Gérontologique Départemental de Marseille « donne l’exemple » en formalisant son projet de vie sur la base d’une charte de la vie sociale déclinée dans son livret de la vie sociale.
L’idée de la charte de la vie sociale est l’aboutissement d’une réflexion de 4 ans sur la complémentarité du rôle des acteurs autour du résident âgé et des implications de chacun. Ce travail a été effectué après une formation menée par Rénate MAGNIER, psychologue clinicienne, psychanalyste. Elle a réussi un pari difficile : permettre aux participants de s’exprimer de leur place et non à la place de l’autre.
Ce travail s’est inspiré de l’exemple du projet mené par Germain HARVEY, directeur général de résidences au Québec dont la philosophie tient en ces phrases qui méritent d’être citées :
« Il est beaucoup plus facile de restreindre les droits des aînés en centre d’hébergement que de leur permettre de vivre comme ils l’ont toujours fait, en faisant valoir leurs droits, en prenant leurs propres décisions. Pourtant, c’est en lui retirant ses droits que la personne âgée se sentira étrangère, s’isolera et perdra graduellement le goût de vivre. »… « A partir du moment où l’on considère la grande vieillesse dans sa globalité, on prend conscience qu’il s’agit d’une étape de la vie aussi importante que les autres. Etre diminuée physiquement ou physiologiquement ne devrait jamais signifier perdre ses droits ou le droit d’avoir des émotions, des désirs, des aspirations, des amis et un milieu social. »
Blogger : P. Bernanose
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