L’Organisation mondiale de la Santé l’appelle « la crise du lait à la mélamine ». L’OMS et la FAO (organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture) ont pressé leurs pays membres à risque d’exposition au lait chinois frelaté de prendre d’urgence – si ce n’est déjà fait – les mesures nécessaires à assurer aux millions d’enfants également à risque une alimentation sûre, non seulement lait mais aussi tous produits dérivés du lait.
La médiatisation de cette crise a permis une prise de conscience dans le monde entier. Mais deux précautions valent mieux qu’une, d’où l’appel de l’OMS et de la FAO. A l’OMS, on a beau jeu de rappeler que « si l’allaitement au sein est le moyen idéal de procurer aux nouveau-nés les nutriments dont ils ont besoin pour une croissance en bonne santé, il est aussi essentiel de s’assurer qu’il y a suffisamment de réserves de préparations en poudre pour répondre aux besoins des nouveau-nés qui ne sont pas nourris au sein », précise le Département Sécurité alimentaire de l’OMS.
Le problème serait de pouvoir, en cas d’alerte, remplacer les formules lactées en poudre classiques par des équivalents : lait concentré, lait au miel, lait frais… Non, car de tels produits posent aussi des problèmes en termes de sécurité et d’apports nutritionnels pour cette population vulnérable que sont les nourrissons. Le plus urgent actuellement, disent OMS et FAO, c’est de retirer partout où ils étaient vendus les produits lactés des rayons des magasins de façon à interrompre la chaîne des intoxications dans le monde… et d’en revenir à la vente de produits lactés sûrs. Car « restaurer la confiance du consommateur est essentiel », souligne la FAO.
Blogger : Jean-Marie Manus
Accéder à plus d’informations sur le site de l’OMS
Accéder à plus d’infos sur le site de la FAO
Lire également sur Santé log
ALLAITEMENT AU SEIN AU MOIS jusqu’à …2 ANS !
Laisser un commentaire