Du 13 septembre au 14 octobre, la campagne d’incitation au dépistage du cancer colorectal (CCR) s’adressant aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans s’appuiera essentiellement sur des messages télévisés et radiodiffusés de la population française. C’est ainsi que se concrétise l’annonce de la généralisation du dépistage faite par Mme Bachelot en mars dernier au MEDEC, lors de la Semaine nationale contre le CCR (24-30 mars)… passée légèrement inaperçue.
Cette généralisation s’appuie également sur un slogan à la pertinence discutable : « Le plus souvent dépisté à temps, un cancer colorectal n’est pas méchant »…Allez comprendre.
Il en est ainsi de tous les cancers (ou des pré-cancers), notamment ceux que l’on découvre à condition de les chercher, signes et symptômes pouvant apparaître assez tard après leur initiation. Actuellement, souligne l’Institut national du cancer (INCa), seule moins d’une personne sur 5 répond spontanément que ce cancer peut être guéri quand il est dépisté suffisamment tôt, selon un sondage INCa/Ipsos de 2005. Les Français ne croiraient-ils pas au dépistage systématique (à ne pas confondre avec le diagnostic précoce).
Il faut dire aussi que depuis des années les Français entendent les échos des controverses entre spécialistes, les uns pour et les autres contre le mode de dépistage adopté par la France, enfin, cette année : la recherche de sang occulte (invisible) dans les selles, révélé par un réactif biologique.
Un nouveau test, l’Hemoccult II ®, vient d’être "généralisé".
Blogger : Jean-Marie Manus
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